[FPVG] CLÉ 4 : Comprendre les besoins qui se cachent derrière nos croyances

La Clé 4 permet de comprendre précisément POURQUOI nous avons les croyances que l’on a, et ce que l’on peut faire pour adopter des croyances plus bénéfiques pour nous.

Brefs rappels de la Clé 3 (« Identifier les processus qui font « pousser » nos croyances »)

Une croyance (ou opinion) sur quelque chose, c’est une manière particulière dont on porte un jugement de valeur sur cette chose.

Une perspective est une manière dont on perçoit quelque chose, et dont on porte un jugement de valeur sur cette chose. Une croyance correspond donc à une perspective.

Chez Nietzsche, chaque perspective (ex. : la croyance que « la connaissance c’est quelque chose de bien ») est toujours le résultat d’un processus interprétatif, d’une activité d’interprétation.

🔑 Comprendre les besoins qui se cachent derrière nos croyances

.Analyse citation.

Ce sont nos besoins qui interprètent le monde.
— Friedrich Nietzsche

Vu que nos croyances correspondent à ce qu’on peut appeler « des perspectives », et vu que toute perspective est toujours le résultat d’un processus d’interprétation, alors on peut dire aussi que : nos croyances résultent toujours de processus interprétatifs.

Cette citation de Nietzsche nous montre donc que ce sont nos besoins qui dirigent nos processus interprétatifs, et donc nos croyances. Autrement dit, pour le philosophe, .nos croyances sont toujours conditionnées par des besoins vitaux et par des exigences qui visent à conserver un certain mode de vie que l’on a..

Exemple pour schématiser

.Besoin ➡️ processus interprétatif ➡️ croyance.

Pour reprendre la métaphore végétale utilisée dans les 2 premières Clés, on pourrait donc parler, dans un contexte nietzschéen, de « plante-croyance » : si l’on se représente une croyance comme une plante, nous pouvons alors dire qu’à la racine de toute croyance que nous avons, il y a des besoins que l’on cherche à satisfaire.